La Symphonie de Jenny Marty

Publié le par Guy Boulianne


Jenny Marty est née le 23 Novembre 1961 et déjà petite, elle se réfugiait dans les écrits en tenant un journal pour écrire ses maux et ceux qu'elle voyait autour d'elle par la suite.

Son journal fut malheureusement détruit par le feu et c'est en 1999 que Jenny s'est mise sérieusement à écrire des poèmes. Avec les années, ceux-ci sont devenus plus posés.


Jenny est presque aveugle mais passionnée des mots, elle luttera jusqu'à la fin pour écrire et faire danser les mots sur la page blanche immaculée.

Elle a appris le braille, fait 2 ans de standardiste, 2 ans d'imprimerie et elle a eu son CAP d'employée de collectivité. Elle a travaillé quelques mois et arrêté à cause de sa vue…

Pour elle, écrire est un art et une thérapie. C’est devenue une vraie passion aux cours de ces longues années douloureuses, amères et surtout, difficiles mais elle a su remonter la pente. Ceci pour l’amour de ses quatre enfants et de Luc, l’homme qu’elle aime.

Elle compte s'investir encore plus car elle veut prouver à ceux et à celles qui l’ont fait souffrir dans son passé, qu’elle est forte malgré les douleurs encourues et sa vue qui ne cesse de baisser pour devenir aveugle....

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Wahid Bennani : Bonjour Jenny ! Symphonie des Mots est le titre de votre recueil récemment publié chez Mille Poètes. Fait-il référence aussi à la pianiste que vous êtes ?

Jenny Marty : Bonjour mon très cher ami Wahid, c’est un Grand honneur pour moi que de te répondre. Oui et non car passionnée de piano et de musique, j’aime jouer et créer des airs tout en apprenant des morceaux de nos grands artistes que je te nomme : J. S . Bach, Johann Pachelbel, Johann André, Johann Strauss JR., Chopin, Waltz, Wolfgang Amadeus Mozart, etc… J’en aime tellement que je ne peux te les nommer tous mais je vie au travers de la musique et sans celle-ci, je me sens comme perdue…. D’ailleurs, la musique m’entraîne dans les mots poétisés car c’est au travers de la musique que je fais la plupart de mes poèmes. Donc, je trouvais que la symphonie des mots sonnait bien avec ces deux passions que sont la musique et l’écriture.

Wahid.B : Selon Grivel, le titre est un micro-texte qui remplit une triple fonction : il définit, il évoque, il valorise. Est-ce bien le cas dans Symphonies des Mots ?

Jenny.M : Je ne connais pas Grivel et mais ce que tu dis est juste ; dans un titre, tout est dit, tout est évoqué sans en parcourir le contenu. Et pourtant moi, je suis d’une nature curieuse en littérature et j’aime parcourir le livre que je tiens à la main car il me semble que je suis avide de mots… J’aime prendre les livres avec des titres qui détiennent déjà toute l’histoire, j’aime les titres qui me sautent aux yeux. Pour attirer les acheteurs potentiels, il faut présenter un livre avec un titre et une belle couverture qui attire le regard des gens, sans cela, le livre est rejeté en étant mis de côté.

Wahid.B : Vous introduisez votre ouvrage avec un poème adressé à votre deuxième époux, et vous le concluez avec un autre adressé, cette fois, à votre ex-époux. C’est voulu ou est-ce un hasard ?

Jernny.M : Un hasard, non. Du voulu, non plus. Si je parle d’eux dans mes poèmes, c’est que quelque part, ils m’ont marqué. Mon ex mari, par sa violence. Pendant mes 6 années de mariage avec lui, j’avais commencé à subir sa violence dès le début de la grossesse de mon deuxième fils et ce, jusqu’à ce que je demande le divorce pour violence à ses tords. Nous nous sommes séparés fin 1994 et le divorce avait été prononcé, fin 1995.

Il y a deux ans, j’ai fait la connaissance de Luc sur internet. Lui tout comme moi, recherchait quelque chose de très sérieux et nous nous sommes rencontrés et plus de suite. A ce jour, nous vivons en couple depuis 1 an et demi et je vie une relation harmonieuse et mes enfants sont heureux. Donc, il est normal que je parle de ces deux hommes dans mon recueil.

Wahid.B : En parcourant les vingt premières pages, on fait connaissance avec votre petite famille : Luc, Damien, Cindy… Comment réagissent-ils à ces beaux vers les concernant ?

Jenny.M : Luc le sait que j’écris souvent des poèmes sur lui, sur nous et il en est fier et heureux. Quand à Damien qui va allègrement sur ses 20 ans en novembre, sait que j’écris mais c’est sans plus. Ma petite perle d’amour, je parle bien sûr, de ma fille Cindy ne sait pas que plusieurs poèmes sont fait pour elle, elle ignore totalement le recueil « A Cindy » que je lui ai fait et qui va être réédité chez Mille Poètes.

Wahid.B : J’avais cru un moment que Denise et Estelle étaient vos enfants (Sourire). Nous savons que vous avez quatre enfants. Pourquoi, les deux autres ne figurent-ils pas dans votre ouvrage ?

Jenny.M : Faut-il réellement te dire pourquoi je ne te parle pas de mes deux autres fils : Mickaël et Kévin ?
Allons-y !

Mickaël et Kévin vivent avec moi tandis que Cindy est placée en famille d’accueil et que Damien vie chez son père. Pourquoi cela ? C’est simple et douloureux… Damien est née d’un premier mariage et quand j’ai rencontré le père des mes trois autres plus jeunes enfants, comme je vous ai dit plus haut, la violence devenait notre quotidien. Damien avait eu la tête au carrée, la tête en sang car son beau-père lui avait mis une raclée ! Donc, avec le père de Damien et d’un accord commun, j’ai confié la garde de celui-ci à son père. Plusieurs années ont passé et mon fils Damien est resté 3 ans sans vouloir me donner de ses nouvelles puis, on s’est revus cet hiver et depuis, plus de nouvelles !

Cindy m’a été enlevé quand elle avait 18 mois en 1995, le jour de « l’incinération » de mon papa et moi, je suis partie pour je ne sais toujours pas pourquoi, à l’hôpital. J’ai eu un trou noir pendant trois jours et bien sur après, un psychiatre m’avait questionné pendant plus de trois heures en concluant que je n’avais rien à faire dans son hôpital. Une fois sortie, j’ai réclamé mes enfants car Cindy, Mickaêl et Kévin étaient placés. Tous les 6 mois, je faisais appel au tribunal pour tous les récupérer et j’ai eu la chance en 1999 de récupérer Mickaël et Kévin, Cindy est depuis, toujours placée car je ne peux la prendre. En effet, ma fille est handicapée, elle a une psychose déficitaire qui s’aggrave d’année en année. Voilà pourquoi je ne parle que de Damien et Cindy dans mes écrits, ils me manquent et je les aime.

Wahid.B : Peut-on parler ici d’un recueil autobiographique ?

Jenny.M : Je le pense en effet…. Mais viendra ma vraie autobiographie un jour car cela fait des mois que cela me travaille. Celle-ci sera je crois ce que j’ai toujours voulu dans le sens que dans une autobiographie, toute la vie de l’auteur est écrite et dans les poèmes, on ne peut tout dévoiler, tout écrire. Je tiens à écrire mon autobiographie avant de perdre la vue.

Wahid.B : Dans La Dépression I et II, c’est bien de vous que vous parliez ?

Jenny.M : Oui Wahid. C’est bien de mon mal que je parle, un mal qui touche malheureusement, trop de gens ici-bas, sur notre terre. LA DEPRESSION et L’ALCOOL.

Je me suis sortie de l’alcool car depuis 1 an, je n’ai plus touché une seule goutte d’alcool et je me suis bien fait suivre par des psychologues et alcoologues et bien sûr, Luc qui est un ex alcoolique m’a énormément aidé (il ne boit plus depuis 6 ans). Chez nous, nous n’avons pas d’alcool à offrir aux invités mais des jus de fruits ou du café. Avec mon passé très lourd à porter, je souffrais de dépression et cela, pendant des années. Je crois qu’à ce jour, je suis guérie.

Wahid.B : En effet, Jenny, il y a plus d’un poème où vous parlez de l’alcool qui vaut zéro. Il t’a fallu combien de temps pour t’en rendre compte ?

Jenny.M : Il y a 1 an exactement. Avant, j’en étais incapable car je me servais de l’alcool pour me détruire et ceci, volontairement. Me détruire = mourir. Une fois que l’on se sait alcoolique dépendant et malade ou alcoolique non dépendant physiquement (comme moi),
dans la plupart du temps, on accepte aussi les soins et l’aide. Ecrire, c’est une thérapie pour moi mais c’est aussi par amour de la poésie et c’est en écrivant en toute simplicité mes maux que j’ai écrit les mots Alcool = 0 et c’est depuis, que j’ai compris que l’alcool me détruisait et que je devais me battre pour mes 4 enfants.

Wahid.B : Comment vous vous en êtes sortie ?

Jenny.M : Grâce à Luc qui m’a aidé et soutenu en me poussant à me faire soigner. Pendant des mois, j’ai été suivie psychologiquement tout en prenant des médicaments pour la dépression. Passionnée de littérature et d’écriture, j’écrivais mes maux par des mots poétiques. Ecrire a été aussi ma porte de sortie.

Wahid.B : Le thème de la mort revient sans cesse dans vos écrits. Une mauvaise expérience qui vous a particulièrement marquée ?

Jenny.M : Non, petite, oui, en 1995.
Depuis petite, j’avais ce mal être de vivre et il est vrai que je me suis longtemps posé la questions : « Pourquoi suis-je en vie ? Mais qu’est-ce que je fais ici, je n’ai rien à faire sur cette terre, ma place n’est pas dans ce monde ». Vers mes 17 ans/18 ans, j’ai commencé à faire des tentatives de suicides, j’avais le mal de vivre… J’ai refais des tentatives plusieurs années après dont la dernière, l’année passée. Je n’ai pas peur de la mort et je l’attends… Je n’ai plus ce mal de vivre car je suis heureuse auprès de Luc mais s’il venait à disparaître, ce mal de vivre pourrait revenir… Et le désir de mourir aussi. C’est ainsi.

Wahid.B : C’est à peu près les mêmes questions que se posent tous les êtres vivants sur l’existence sans se pencher sur le suicide. Et ce bien avant l’âge des 18 ans, où
on est à la fleur de l’âge, comme on dit. Vous écriviez des poésies en cette période ?

Jenny.M : Non. Cette envie d’écrire est venue très tôt dans ma jeunesse et je tenais un journal qui se remplissait de mes maux et des maux que je voyais autour de moi. Ce journal était sacré à mes yeux et je le planquais pour pas que l’on me le lise. C’est peu avant que je connaisse le père à Damien que mon journal fut détruit par mes soins, par le feu. Ensuite, la page blanche immaculée est restée vierge jusqu’en 1999. Année où j’ai ressenti le besoin à nouveau d’écrire mes maux face aux douleurs encourues. Donc, c’est en 1999 que j’ai commencé à écrire des poèmes.

Wahid.B : Luc revient aussi sans cesse. Il représente la tendresse incarnée pour vous ?

Jenny.M : Luc représente tout pour moi. Il est celui que j’ai toujours attendu dans ma vie.

Il réincarne l’amour, la tendresse, la compréhension, le désir… Que dire sur ce qu’il incarne pour moi ? Il est simplement l’homme que j’aime, c’est l’homme de ma vie et c’est main dans la main que nous avançons sur le même chemin.

Wahid.B : A la fin de l’ouvrage, vous définissez l’écriture selon vous et vous donnez une brève biographie vous concernant.
Un Epilogue pas comme tous ceux que nous avons connu. User de la différence, Jenny ?

Jenny.M : Non, je n’use pas de la différence et je ne pense pas être si différente de mes amis auteurs. Différente peut-être à cause de ma vue… Mais la différence est dans nos écrits car nos écrits sont tellement enrichissants par la forme de l’écriture, par la façon d’écrire et de penser… Mon épilogue, c’est mon « moi », en toute simplicité.

Wahid.B : Vous en êtes à votre cinquième ouvrage, si je ne me trompe. Cela fait beaucoup d’ouvrages publiés pour une poétesse qui a eu beaucoup de malheurs à supporter dans sa vie. Vous vous en êtes inspirée ?

Jenny.M : En effet… Inspiration face aux douleurs et face à l’amour car de l’amour, j’en étais réellement en manque et ce, jusqu’à ce que je rencontre Luc.

Face aux douleurs, j’avais de quoi écrire entre la violence sous toutes ses formes, le viol, le manque de mes enfants, le désir de mourir… Ma vie a de quoi inspirer n’importe quel auteur pour en faire un roman. D’ailleurs, mon sixième recueil de poésies est en cours…

Wahid.B : On parle de légendes quand on se réfère à un artiste… Une légende noire qui le montre solitaire et incompris. Une légende dorée qui transforme l’artiste en « vedette ». Dans laquelle des deux légendes vous rangez-vous, Jenny ?

Jenny.M : Je me place volontiers dans «la légende noire», légende qui correspond très bien à ma vie. Je ne me vois vraiment pas dans une «légende dorée» où je deviens cette artiste qui veut se faire reconnaître comme une vedette, non. Je suis une femme simple qui ne recherche pas à devenir une vedette artiste, je veux rester telle que je suis, moi en toute simplicité. La simplicité d’être l’artiste de mes mots poétiques.

Wahid.B : Avec cinq ouvrages à votre actif, vous devez être fière de vous, Jenny. Vous avez aussi participé à des lectures poétiques et signé vos livres. Comment vous vous êtes sentie après cette journée chargée « d’émotions littéraires » ?

Jenny.M : Signer mes livres pour ceux qui les achètent avec le plaisir de lire de la poésie, poésie que je dirais plutôt poésie biographique, poésie du troisième millénaire et poésie thérapeutique. Non, en réalité, je n’ai pas encore eu cette chance de signer mes œuvres littéraires et j’en suis pour l’instant un peu déçue dans le sens où j’aurai pu en avoir la possibilité. En effet, en participant à deux concours deux années de suite et en ayant eu le 4eme prix l’année passé et le 3eme prix cette année, je pensais aller plus loin dans les signatures de ces ouvrages qui se nomment pour l’année passé « Toi et Moi » et pour cette année « Apprenons à vivre ensemble ». J’ai participé aussi cette année comme l’année dernière, à un dîner littéraire où j’avais mon propre stand. Je n’ai pas eu la chance de signer un seul livre mais j’ai eu la surprise d’avoir en face de moi, une journaliste du plus grand journal de Lyon : « Le progrès ». Je suis contente d’avoir obtenu un article publié dans ce journal et visible sur le site Mille Poètes comme sur mes blogs.

Wahid.B : Peut-on parler dans ce cas de l’égotisme, mais de l’égotisme sincère qui est une façon de peindre le cœur humain, selon Stendhal ?

Jenny.M : Si je rejoins Stendhal, j’écris ce que me dictent les cœurs humains car c’est en voyant ce qui ce passe dans le monde et autour de moi que je peux saisir ce que ressent un être humain et de part ce fait, mes écrits personnels sont à la porté de chacun car n’importe qui peut y lire sa propre histoire tournée en poésie.

Parler d’égotisme, je ne pense pas pour mon cas.


Wahid.B : Publier ses ouvrages, est-ce là la finalité de tout poète ?

Jenny.M : C’est peut-être la finalité de certains poètes mais de tous, je ne le pense pas. Après une publication, il y a tout un tas de démarche afin de se faire connaître et reconnaître Auteur à part entière. Personnellement, je contacte des journalistes de France, du Québec, du Canada.
Je contacte les chaînes de télévision et ceci, dans le but d’être contactée et d’être interviewée.

Et je sais que tout ceci portera ses fruits un jour ou l’autre. On a rien sans rien, c’est clair !

Après la publication de ses ouvrages, il faut faire de la promotion sans cesse en allant proposer son livre dans les librairies. Bref, la finalité arrive quand son livre se vend facilement en nombre important, à un public aimant tout ce qui a attrait à la poésie ou la littérature.

Wahid.B : Une rencontre des auteurs des Mille Poètes va bientôt avoir lieu en France. Comment percevez-vous cet événement, Jenny ?

Jenny.M : C’est une sacrée opportunité pour chacun de nous mais pour moi, c’est un évènement grandiose auquel, je suis réellement impatiente d’y être. Imagine Wahid ce que cela va nous apporter que de rencontrer l’éditeur de Mille Poètes, je parle de notre ami Guy Boulianne à qui je dois beaucoup pour son sérieux, sa compréhension, sa gentille. Tu comprends, il est avide de tout ce qui touche à l’édition, à la littérature, la poésie. Guy est à l’affût de toutes nouveautés pour permettre aux Mille Poètes de se laisser grandir vers le Troisième Millénaire. Et puis, cette rencontre entre les auteurs de Mille Poètes est une opportunité que je ne veux surtout pas louper pour tout l’or du monde. Des rencontres qui ne seront pas virtuelles mais réelles, des embrassades, assister aux lectures poétiques, signer nos ouvrages, puis on est emmené à partager notre passion de l’écriture et de la littérature avec l’Association Terpsichore. Tout ceci est fabuleux et c’est rempli de promesse, de vérité et de sagesse littéraire pour chacun de nous.

Wahid.B : À présent l’éditeur Guy Boulianne va cesser de publier gratuitement les auteurs. Pensez-vous que quand on s’habitue au Gratuit, on peut accepter le Payant ?

Jenny.M : Oui, tout à fait ! Si notre éditeur Guy Boulianne a décidé de faire des changements, c’est que certains auteurs profitaient de la gratuité et de la gentillesse de Guy et cela, je ne l’aurai personnellement pas accepté. Guy touche si peu en tant qu’éditeur que j’en suis écoeurée. Exemple, il remet la majeure partie de ses bénéfices quand je sais que je touche pour mon dernier recueil de poésies : « La symphonie des mots » : Prix au détail: $17.69 - Droit d'auteur: $3.80 (21%) ! Donc, ceux qui acceptent les frais de 80 $US (65 €) pour l'ouverture de leur dossier, en incluant les corrections du manuscrit seront un peu moins que quand on pouvait publier et ceci, gratuitement. Je suis à 100% avec l’éditeur Guy Boulianne car même en payant l’ouverture d’un dossier, il nous offre tellement de bonnes choses qu’il mérite d’être connu et reconnu de partout, tout comme les grands éditeurs.


Wahid.B : Pour conclure, Jenny, on aimerait connaître vos projets d’avenir.

Jenny.M : Pour l’instant, je m’active à la réédition de mes quatre premiers recueils de poésies chez Mille Poètes. J’ai mon sixième recueil de poésies en route et je prévois dans les mois à venir, de faire mon autobiographie sous forme de roman. Pour ce dernier, il y a des mois que cela me travaille et je sais d’ailleurs, qu’il me faudra des mois pour le peaufiner.

Je sais, je vais avoir 45 ans et l’on va me dire que je suis jeune pour écrire mon autobiographie, mais je dois le faire. Je ne sais pas ce que la vie me réserve et je veux laisser à mes quatre merveilleux enfants que j’aime par-dessus tout, un héritage au travers de mes œuvres littéraires et poétiques. Puis si la vie m’en laisse le loisir, je continuerai à écrire pour le plaisir et pour continuer d’assouvir cette passion qu’est l’écriture pour moi.


Wahid.B : Merci infiniment chère Jenny pour nous avoir ouvert votre cœur. Ce fut un réel plaisir pour moi.

Jenny.M : Mon cher ami, Wahid, c’est moi qui te remercie en toute simplicité d’avoir accepté cet entretien avec moi. Tes questions étaient très enrichissantes et complètes. Ouvrir mon cœur, fût un réel plaisir pour l’artiste que je suis.


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Entrevue de Wahid Bennani
wahid.bennani@mille-poetes.com

© Mille Poètes LLC
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RÉFÉRENCES :

http://www.lulu.com/content/331775

Publié dans Entrevues

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